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Les personnes atteintes de la MCL présentent fréquemment des troubles moteurs proches de la maladie de Parkinson : raideur, lenteur des mouvements, troubles de l’équilibre ou de la marche. Ces symptômes peuvent évoluer au fil du temps et avoir un impact important sur l’autonomie.
Une prise en charge prudente et personnalisée
Dans la MCL, les traitements moteurs doivent être adaptés avec précaution, car les médicaments antiparkinsoniens, bien que parfois utiles, peuvent aggraver les hallucinations ou la confusion. C’est pourquoi la priorité est donnée à une approche globale et pluridisciplinaire.
Approches recommandées
- Kinésithérapie spécialisée pour maintenir la souplesse, prévenir les chutes et améliorer la mobilité.
- Aménagement de l’environnement (barres d’appui, éclairage, élimination des obstacles).
- Traitement médicamenteux à faible dose, uniquement si les troubles moteurs deviennent trop handicapants, et sous suivi étroit.
- Collaboration entre soignants : neurologue, kiné, ergothérapeute, médecin traitant.
- Accompagnement des aidants pour favoriser la sécurité et la confiance dans les déplacements.
L’objectif : sécuriser les gestes du quotidien sans fragiliser l’équilibre global
Les troubles moteurs dans la MCL ne se traitent pas de façon isolée. Il s’agit de trouver un équilibre entre mobilité, sécurité et bien-être cognitif. Avec un suivi adapté et une vigilance partagée, il est possible de préserver la qualité de vie, tout en limitant les risques liés à la marche ou aux chutes.