Les manifestations cliniques

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TROUBLES URINAIRES ET MCL

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Les signes les plus courants

  • Envies d’uriner fréquentes ou pressantes, parfois difficiles à retenir.

Pourquoi ces troubles apparaissent

Ce que l’on peut faire

Adapter ses habitudes :

  • Aller uriner régulièrement.
  • Limiter les boissons le soir.
  • Réduire café, thé et alcool qui stimulent la vessie.

En résumé

LES TROUBLES PSYCHO COMPORTEMENTAUX DANS LA MCL

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La MCL est une pathologie neurodégénérative complexe, qui touche non seulement les fonctions cognitives, mais aussi le comportement et l’état psychologique des personnes atteintes.

Parmi les manifestations peuvent figurer les troubles psycho comportementaux.

Ces troubles incluent notamment l’anxiété, les troubles de l’humeur (comme la dépression), l’apathie, les idées délirantes.

Ils peuvent apparaître dès les premiers stades de la maladie ou évoluer progressivement, affectant la qualité de vie des patients et compliquant la prise en charge au quotidien.

Comprendre ces symptômes est essentiel pour mieux accompagner les personnes vivant avec une MCL, favoriser un diagnostic plus précis et adapter les approches thérapeutiques et relationnelles.


LES MANIFESTATIONS DE LA DYSAUTONOMIE DANS LA MCL

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La dysautonomie peut fortement impacter la qualité de vie, car elle s’ajoute aux autres symptômes de la MCL (troubles cognitifs, hallucinations, fluctuations de vigilance, parkinsonisme).

Manifestations possibles dans la MCL

Chez les personnes atteintes de MCL, la dysautonomie peut se traduire par :

Importance clinique

  • Ces symptômes peuvent précéder ou accompagner les troubles cognitifs et moteurs.
  • Ils impactent fortement la qualité de vie, parfois autant que les symptômes cognitifs ou moteurs.
  • Leur prise en charge repose sur une approche pluridisciplinaire (neurologie, médecine générale, cardiologie, urologie, diététique, kinésithérapie, etc.).

Prise en charge

  • Mesures non médicamenteuses : hydratation suffisante, bas de contention, lever progressif, alimentation adaptée, rééducation vésicale ou digestive.
  • Traitements médicamenteux possibles selon les symptômes (par exemple fludrocortisone pour l’hypotension orthostatique, traitements spécifiques pour les troubles urinaires ou digestifs).
  • Accompagnement psychologique : soutien aux proches et au patient face à la gêne et à la dépendance induite.

Le Dr Kurt Segers met en garde sur les effets de certains médicaments sur les symptômes urinaires

« Les inhibiteurs d’acétylcholinestérase, utilisés pour traiter les troubles cognitifs de la MCL comme le donepezil, la rivastigmine et la galantamine peuvent aggraver les symptômes urinaires. Parfois, arrêter ce traitement ou diminuer la dose peut faire disparaître le problème d’incontinence. Les médicaments anticholinergiques peuvent faire s’améliorer les problèmes urinaires mais ils peuvent aggraver les problèmes cognitifs existants ou mener à une confusion aiguë. Les médicaments plus récents contre l’incontinence ont moins d’effets secondaires cognitifs mais sont plus chers. En Belgique, ils sont remboursés par la mutuelle si la demande est introduite par un neurologue ou un gynécologue. » Dr Kurt Segers, La démence oubliée – Comprendre la maladie à corps de Lewy, Politea, p. 101.

LES CRITÈRES DE DIAGNOSTIC DU Dr IAN McKEITH

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Sur le plan clinique, les symptômes de la MCL ont été formalisés par le Dr Ian McKeith, qui a établi les critères de référence utilisés à l’international pour poser le diagnostic.

  • comportementaux (ex. : troubles du sommeil, changements d’humeur ou d’attention),

Ces critères permettent de distinguer la MCL des autres pathologies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, et sont aujourd’hui la base du diagnostic médical de la maladie.

Un critère essentiel (obligatoire)

Un déclin progressif des fonctions cognitives (mémoire, attention, langage, raisonnement…) qui finit par interférer avec les activités de la vie quotidienne.

Les quatre symptôme cardinaux

Pour poser un diagnostic probable, il faut au moins deux de ces signes. Un seul suffit pour évoquer un diagnostic possible :

  • fluctuations importantes des capacités mentales : changements notables de l’attention, de la concentration et de la vigilance au cours d’une même journée,
  • hallucinations visuelles fréquentes, bien formées et réalistes (ex. : voir des personnes ou des animaux qui ne sont pas là),
  • troubles du sommeil paradoxal (REM sleep behavior disorder) : la personne bouge, parle ou crie pendant ses rêves,
  • syndrome parkinsonien : raideur musculaire, lenteur des mouvements, tremblements, troubles de la marche.

Autres signes en faveur du diagnostic (critères additionnels)

Ces symptômes ne sont pas obligatoires, mais renforcent la suspicion de MCL :

  • réaction négative aux neuroleptiques (antipsychotiques), avec aggravation des troubles,
  • dysautonomie : troubles de la déglutition, hypotension orthostatique (baisse de tension debout), constipation, troubles urinaires précoces,
  • idées délirantes (ex. : paranoïa, fausses croyances),
  • hypersomnie (somnolence excessive en journée),

Lors de notre colloque de janvier 2024, le docteur Kurt Segers est intervenu sur le sujet : « Comment et pourquoi améliorer le diagnostic de la MCL »

TROUBLES DE L’HUMEUR ET DÉPRESSION DANS LA MCL : DES SIGNES SOUVENT INVISIBLES

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Mais attention : chez certaines personnes âgées, ces signes peuvent passer inaperçus ou être confondus avec d’autres symptômes de la maladie.

Une cause neurologique, pas seulement psychologique

La dépression et l’anxiété aggravent souvent les autres symptômes :

• elles augmentent la confusion et la lenteur mentale,

• elles limitent la participation aux activités sociales,

• elles pèsent lourdement sur les proches aidants.

Reconnaître et traiter ces troubles est essentiel pour améliorer la qualité de vie, à la fois du patient et de son entourage.

Comment peut-on aider ?

• les antidépresseurs peuvent être utiles, en particulier ceux qui agissent sur la sérotonine, mais il faut éviter certains médicaments qui pourraient aggraver les symptômes cognitifs ou moteurs.

• parfois, de faibles doses de traitements dopaminergiques peuvent aider à améliorer l’humeur et l’apathie.

• la psychothérapie adaptée, surtout de type soutien émotionnel ou thérapie comportementale, peut être très bénéfique.

• la stimulation sociale et cognitive, comme les activités de groupe, les jeux ou la musique, aide à maintenir un lien avec les autres.

• un environnement rassurant et structuré permet de réduire l’anxiété.

Le rôle essentiel des proches

Les troubles de l’humeur dans la maladie à corps de Lewy sont parfois subtils. C’est souvent l’entourage qui remarque que « quelque chose ne va pas ». En parler avec l’équipe soignante est une étape essentielle. Un diagnostic précoce permet une prise en charge adaptée et plus efficace.

En résumé

Dans la MCL, les troubles de l’humeur comme la dépression sont fréquents mais sous-estimés. Ils ne sont pas simplement une réaction à la maladie, mais font partie intégrante des symptômes. Une prise en charge globale — médicale, psychologique et humaine — peut faire une vraie différence.

L’HYPERSOMNIE

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LE SYNDROME DE CAPGRAS ET LES DÉLIRES D’IDENTIFICATION

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Le malade atteint de MCL peut être persuadé qu’un proche a été remplacé par un inconnu qui a pris sa place. Cette personne a de mauvaises intentions et essaye de ressembler au proche du malade. C’est un délire basé sur le fait que le malade n’identifie pas son proche. Il peut aussi ne pas reconnaître son habitation et alors qu’il est chez lui « vouloir rentrer à la maison ».

Dans le syndrome de Capgras il y a 2 problèmes :

  • le malade ne reconnaît pas les visages. Il pense que la personne ressemble beaucoup à son proche
  • mais p.ex. perçoit qu’il a de fausses dents et moins de cheveux que le proche qui est devant lui.

En fait, les troubles de la mémoire ont empêché la mise à jour des données concernant ce proche.

LE DÉLIRE DE VOL

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Les délires sont des idées qui ne correspondent pas à la réalité.

Dans les démences, on rencontre fréquemment les délires de vol qui peuvent rendre le malade très anxieux (par ex. lorsqu’il est persuadé que des gens rentrent chez lui pour le voler).

Ils peuvent participer à un retrait social et au fait que le malade n’ouvre plus sa porte aux proches/soignants , ou reste dans sa chambre pour surveiller.

Certaines idées délirantes peuvent, au premier abord, être perçues comme collant à la réalité.

Les proches peuvent, un temps, y adhérer.

D’autres peuvent mener famille et soignants à investir le champ psychiatrique.

LA CONSTIPATION

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Elle est caractérisée par moins de 3 selles par semaine et/ou selles très difficiles à évacuer , avec risque de fécalome