Le droit de mourir dans la dignité humaine

1 article

Le droit à mourir dans la dignité humaine

  • La demande doit être volontaire, réfléchie et réitérée, formulée indépendamment de toute pression extérieure ;

  • Le patient doit se trouver dans une situation médicale sans issue et ce, suite à une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable ;

  • Le patient doit faire état d’une souffrance insupportable, physique ou psychique. Aucun médecin n’est tenu de pratiquer une euthanasie (clause de conscience). La loi du 15 mars 2020, visant à modifier la législation relative à l’euthanasie, lui a finalement imposé un délai de réponse si son refus est basé sur une conception philosophique ou religieuse ainsi que l’obligation de donner à son patient les coordonnées d’un centre ou d’une association spécialisée en la matière.
  • que vous est atteint d’une affection accidentelle ou pathologique grave et
    incurable ;
  • que vous êtes inconscient ;
  • et que cette situation est irréversible selon l’état actuel de la science.
    La clause de conscience s’applique également dans ce cas : le médecin peut refuser de pratiquer une euthanasie sur base d’une déclaration anticipée