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Medical et recherche

La recherche sur la maladie à corps de Lewy du Pr. Wim Annaert (VIB – KU Leuven)
Au sein de la fondation StopAlzheimer.

Brève présentation:

Les maladies neurodégénératives telles que la démence à corps de Lewy et la maladie de Parkinson présentent des mécanismes biologiques communs.

L’un des éléments clés identifiés récemment : des mutations dans le gène VPS13C, observées chez des patients atteints de ces pathologies. Ce gène semble jouer un rôle central dans leur développement.

Mais que fait exactement VPS13C ? Il participe au transport de lipides – essentiels au bon fonctionnement cellulaire – entre deux structures internes majeures : le réticulum endoplasmique et les lysosomes, les « usines de recyclage » de nos cellules. Ce transport est crucial pour maintenir l’équilibre cellulaire, ou homéostasie.

Dans son étude, le professeur Wim Annaert et son équipe vont s’attaquer à une question fondamentale : comment l’absence ou les mutations de VPS13C affectent – elles le fonctionnement des cellules cérébrales ?

Pour y répondre, ils créeront en laboratoire des cellules souches porteuses de mutations spécifiques ou complètement dépourvues du gène. Ces cellules seront ensuite différenciées en deux types majeurs :

  • Les neurones, responsables de la transmission des signaux dans le cerveau.
  • Les microglies, les cellules immunitaires du système nerveux central.

Grâce à des techniques d’imagerie avancées et d’analyses cellulaires sophistiquées, l’équipe examinera :

  • Chez les neurones : la communication intercellulaire et la capacité des lysosomes à éliminer les déchets.
  • Chez les microglies : la réaction aux agrégats toxiques et les réponses inflammatoires qu’elles déclenchent.

L’objectif ultime ?

Mieux comprendre les mécanismes pathologiques à l’œuvre pour, à terme, ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques contre la démence à corps de Lewy et freiner la progression de cette maladie dévastatrice.

Les traitements

Actuellement il n’y a pas de médicament curatif permettant de guérir de la MCL. Néanmoins certains traitements peuvent soulager les symptômes. Comme ces symptômes varient d’une personne à l’autre et au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, le traitement variera aussi.
La première chose à faire est de trouver un neurologue ou un médecin qui connait bien la MCL. Celui-ci planifiera des rendez-vous réguliers, l’occasion de faire état de l’évolution, répondre à vos questions et adapter le traitement en fonction des besoins et des symptômes les plus envahissants pour le malade (et les proches directs).
En préparation de chaque rendez-vous médical, voici plusieurs recommandations :

  • faites la liste complète et précise des médicaments que le malade prend (nom, posologie, dosage,…) et apportez-la lors du rendez-vous. Cela vaut aussi pour les hospitalisations ou prises en charge aux urgences
  • observez et documentez soigneusement les effets des médicaments
  • entre chaque rendez-vous médical, tenez un « carnet de bord » de l’expérience du quotidien : par ex. chutes, perturbations liées au sommeil vécues (nombre de levers nocturnes, temps de somnolence diurne) …

Partagez la liste des médicaments et les informations rassemblées avec le médecin. Profitez-en pour vous informer sur l’évolution possible de la maladie, ce qui vous permettra de mieux reconnaître les symptômes et de vous y préparer.

    Quelques points d’attention :

    • Seul le neurologue ou le médecin traitant qui connaît la MCL est apte à prescrire les médicament appropriés.
      Jamais d’automédication ! Consultez le neurologue avant toute modification de traitement et respectez strictement la prescription médicale (ex : dosage)
    • Les neuroleptiques à proscrire !
    • Le malade présente une hypersensibilité aux neuroleptiques qui risquent d’aggraver les symptômes de la maladie (sédation, confusion, chutes, syndrome parkinsonien). Les neuroleptiques, et en particulier les neuroleptiques de première génération sont à proscrire !
    • Prudence avec les benzodiazépines !
      Utilisées pour leur action anxiolytique, les benzodiazépines peuvent provoquer brutalement une perte cognitive, des hallucinations et rendre paradoxalement plus anxieux
    • Certaines molécules sont parfois utilisées et toujours à très faible dose !
    • L’huile de CBD
      • par voie orale : jamais sans prescription du médecin !
      • en massage : ses vertus anti-inflammatoires réduiraient les douleurs musculaires.

    Consultez le médecin qui décidera de l’intérêt de l’huile de CBD et de la manière de l’utiliser !

    Quel traitement pour quel symptôme ?

    La dépression et l’anxiété chronique
    Médicaments : Les SSRI en général, la Sertraline et la pregabaline
    Traitements non médicamenteux :
    Une psychothérapie individuelle aide à combattre l’angoisse et la dépression. De nombreuses thérapies individuelles ou collectives peuvent aider à maintenir l’autonomie et la motivation du malade : ergothérapie, entraînement cérébral, aromathérapie, balnéothérapie, massage, art-thérapie, musicothérapie, etc.
    Les groupes de parole peuvent aider le malade à se sentir soutenu.
    Les bonnes relations affectives sont essentielles et l’empathie exprimée par les proches, soignants et aidants est l’un des meilleurs traitements contre le stress et l’anxiété.
    Le ralentissement et les bouleversements émotionnels liés à la maladie, aux hallucinations,… poussent le malade à se replier sur lui. Ses difficultés à parler et à échanger avec les autres l’amènent à s’énerver et ne plus participer aux conversations, au risque de s’enfermer dans un certain mutisme.
    Le mieux est de faire preuve de patience, de laisser au malade le temps dont il a besoin pour s’exprimer ; aidez-le éventuellement à retrouver l’information (contexte, indices). Face aux difficultés du malade à verbaliser, l’important est de le rassurer. Si le malade perd le fil de ses pensées, détournez son attention en changeant subitement le sujet de conversation (technique du coq à l’âne).
    Donnez des consignes claires, une à la fois et favorisez les activités mono-tâches et simples : une activité à la fois puis une autre. Si l’activité est complexe, découpez-la en étapes. Evitez de donner trop d’informations en même temps et faites des pauses.
    Mettez en place des routines : posez ses affaires personnelles du malade (lunettes, portefeuille, …) toujours à un endroit unique, connu et qu’il peut facilement identifier.
    Privilégiez un environnement visuel simple avec des espaces peu chargés, avec des notes de couleur et de contraste pour identifier les différents éléments. Travaillez l’analyse visuelle et la parole dans le plaisir en décrivant ce qui nous entoure au cours d’une balade, assis sur un banc, en observant une peinture etc…
    Les hallucinations
    Médicaments : Pas de médicament si les hallucinations ne sont pas envahissantes
    La rivastigmine (ou le donepezil) pour les troubles cognitifs et les hallucinations
    La clozapine pour l’agitation, les hallucinations envahissantes, le délire.
    Traitements non médicamenteux :
    Apportez une bonne luminosité dans les pièces où le malade se déplace.
    En cas de déficiences visuelles, envisagez des lunettes adaptées, ce qui peut in fine réduire les hallucinations visuelles.
    Retirez les éléments de décoration au domicile qui peuvent évoquer des formes (ex : un miroir dans la chambre ou une chaise avec des vêtements la salle de bain).
    Le syndrome parkinsonien et le risque de chutes
    La MCL amène son lot de problèmes de mobilité (raideurs, tremblements, buste penché…), ce qui génère un gros risque de chutes et donc un déclin de l’état du malade.
    Médicaments : La levodopa (prolopa) (risques d’hypotension orthostatique et hallucinations aggravées  à petite dose ! )
    Traitements non médicamenteux :
    La kinésithérapie favorise la mobilité et combattre la rigidité du malade ; elle permet de limiter les chutes et apprendre à se relever.
    Une activité physique adaptée est indispensable (si possible) pour préserver la mobilité. Tout ce qui mobilise le corps est bon : la marche (marche nordique encadrée), la danse en couple (tango), des jeux de ballon,… L’intensité, la fréquence et la durée sont à adapter aux souhaits du malade et à ses capacités, en privilégiant des activités agréables, pour lesquelles le malade ne se sent pas forcé.
    Lorsque les déplacements du malade deviennent difficiles, un rollator permet de maintenir sa mobilité en sécurité.
    Les aidants et aidants proches doivent, tant que possible, permettre au malade d’assumer les gestes de la vie quotidienne. Par exemple : conviez-le à participer à la préparation (découpe) des légumes pour le repas, laissez-le s’habiller seul, manger avec une cuillère coudée, brosser ses dents,… Le but est d’entretenir son autonomie aussi longtemps que possible.
    Le maintien d’une certaine masse musculaire et graisseuse permet d’amortir une chute et d’éviter une fracture osseuse.  Limitez la perte de poids, en donnant par exemple des compléments hyper-protéinés (le médecin en prescrira si nécessaire).
    A titre préventif, les services gratuits d’un ergothérapeute permettent d’identifier les aménagements nécessaires pour le maintien à domicile. Quelques exemples: retirer tout ce qui encombre, notamment les tapis et seuils; installer des rampes, des guides lumineux, un tapis anti-dérapant dans la salle de bain, etc.  Contactez le service social de la mutuelle pour bénéficier de ce service.
    Les troubles du comportement en sommeil paradoxal
    Médicaments : La mélatonine (à dose parfois assez élevée)
    Le clonazepam (doses augmentées de façon très progressive au vu des problèmes de sédation)
    Traitements non médicamenteux :
    Entretenez un rythme régulier de sommeil (heure de coucher, heure de lever, périodes de sommeil et/ou de repos si elles sont nécessaires dans la journée…) et instaurez un rituel de coucher (lecture, temps calme) avec une diminution à l’exposition lumineuse progressive le soir.
    Conservez un maximum d’activité en journée : marche, loisir, gym douce adaptée, rencontres sociales. En soirée, privilégiez le calme et évitez les écrans.
    L’exposition à la lumière naturelle du matin pendant au moins 30 minutes favorise l’endormissement le soir. La luminothérapie peut aider, s’il n’y a pas de contre-indications et que le patient l’accepte.
    La constipation
    Médicaments : Le lactulose
    Traitements non médicamenteux :
    Une alimentation riche en fibres est recommandée. Des apports en pruneaux ou dates sèches aident à combattre naturellement la constipation.
    N’oubliez pas non plus les bienfaits de l’huile d’olive et veillez à ce que le malade boive régulièrement de l’eau (au moins 1.5 litre par jour).
    Enfin, invitez le malade à bouger et à marcher régulièrement si possible.
    Les fausses routes et le risque de pneumonie
    La MCL amène des difficultés à déglutir et avaler. Des fausse routes de plus en plus fréquentes peuvent générer des pneumonies à répétition.
    Il n’y a pas de médicaments en la matière, mais bien des recommandations préventives :
    • Nature et forme des boissons et des aliments que le malade consomme :
    Boissons :
    Donnez de l’eau gélifiée (il existe des épaississants par ex. dans la marque Nutilis) ou des boissons épaissies (plutôt que trop liquides)
    Proposez à boire par petite quantité et régulièrement
    Veillez au contraste de température en servant des boissons bien froides ou chaudes (pas à la température ambiante).
    Aliments :
    Proposez des aliments faciles à mastiquer, à texture lisse et uniforme, toujours par petite quantité, et n’oubliez pas le goût pour donner envie. Ex. : préparez des purées de légumes, des potages épais et des veloutés ; servez les yaourts, les flancs pour le dessert
    Supprimez les petits morceaux (riz, petits pois,…) de l’alimentation du malade
    Servez les aliments froids ou chauds (plutôt que tièdes).

    • Contexte dans lequel le malade mange et boit :
    Evitez les fausses routes en favorisant un environnement calme, en limitant les interférences (sonores, visuelles et auditives). Le malade doit se concentrer sur le fait de manger ou de boire.
    De préférence, faites-le boire avant et en dehors du repas, plutôt que pendant ou juste après, au risque de faire passer de la nourriture dans les poumons.
    • Position du buste :
    Installez le malade dans une posture adaptée avant l’absorption de nourriture solide ou liquide, c’est à dire dans une position assise ou semi-assise en s’assurant qu’il ait la tête inclinée vers l’avant. Si nécessaire, utilisez un verre à encoche nasale.
    Le logopède ou l’orthophoniste permettent au malade de prendre de bonnes habitudes.
    Alertez les intervenants à domicile sur les risques de fausses routes et sur les mesures qu’ils doivent prendre.


    La liste des symptômes repris dans cette fiche informative est loin d’être exhaustive.
    Les informations médicamenteuses sont inspirées du travail du Dr Frédéric Blanc (Hôpital de Strasbourg, en France).

    Lu pour vous

    LIVRES

    Dr. Frédéric Blanc, La maladie à corps de Lewy, Savoir et comprendre pour mieux soigner, coll. Doin, 2025
    Dr. Kurt Segers, La démence oubliée, Comprendre la maladie à corps de Lewy, Politeia, 2020
    Thomas Wallenhorst, Devenir accompagnant dans la relation d’aide, Comprendre les personnes, Chronique sociale, Lyon, 2020
    Vincent Valinducq, Je suis devenu le parent de mes parents, Aider les aidants, Stock, 2023

    TRAVAIL DE FIN D’ETUDE

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    file:///C:/Users/karin/OneDrive/Documents/Karine/ASBL%20Lewy.belgium/TFE%20Blommaert%20Charlotte-Version%20finale%20%20(1).pdf

    ARTICLES
    file:///C:/Users/karin/Downloads/Brochure_1erReperes_Corps-de-Lewy_2021_Web.pdf

    OUTILS
    Brigitte Bachmann Bader, Jean-Philippe Assal, Tiziana Assal, Olivier Horn, Passeport sensoriel adapté aux personnes avec maladie d’Alzheimer ou troubles de la mémoire, planète Santé, Médecine et Hygiène, Suisse, 2024

    Temoignage Karine TIBERGHIEN

    Aidante proche d’un malade atteint de la maladie à corps de Lewy (MCL)
    Mon compagnon a développé les premiers signes de la MCL à l’âge de 55 ans. J’en avais 50, notre fils 15. Il travaillait encore à temps plein et venait tout juste d’obtenir une promotion professionnelle. L’apparition brutale de symptômes psychiatriques — notamment un délire de persécution survenu un jour de Noël — a marqué le début d’un long parcours de soins complexe et désorientant. Pendant cinq ans, nous avons traversé une errance médicale marquée par :

    • Trois hospitalisations psychiatriques en urgence.
    • Des examens neurologiques indiquant une perte d’autonomie sans orientation vers une pathologie neurodégénérative.
    • L’administration de traitements inadaptés (antipsychotiques contre-indiqués, intoxication au lithium).
    • Plusieurs épisodes de mise en danger ayant conduit à une mise sous observation.
    • Un manque d’écoute du corps médical et un vécu familial de culpabilisation.
    • Une mise sous administration de biens.
    • Une recherche personnelle d’informations, menant à la découverte de la MCL via Internet.
    • Une consultation déterminante avec un neurologue spécialisé.
    • Et enfin, après une médiation difficile avec l’hôpital, l’accès à une prise en charge appropriée dans une structure psychiatrique ouverte, avec une médication adaptée.

    Ce parcours illustre les enjeux critiques de reconnaissance et de diagnostic précoce de la MCL, en particulier lorsqu’elle se manifeste initialement par des troubles psychiatriques


    Temoignage Marie-Pierre Cornelis


    Fille d’une patiente décédée de la maladie à corps de Lewy (MCL)
    Maman est décédée de la MCL en février 2021, à l’âge de 83 ans, deux ans exactement après son diagnostic. Elle a passé ces deux années en maison de repos et de soins (MRS). La seconde année, marquée par les restrictions liées au Covid-19, a été particulièrement éprouvante.
    Notre histoire :
    Jusqu’à une semaine avant le diagnostic, nous n’avons jamais pensé à une démence, même si, clairement, il y avait des problèmes cognitifs. Tant que maman était chez elle, plusieurs facteurs ont fait que nous n’avons pas imaginé que certains de ses problèmes avaient en réalité une cause unique :

    • Son âge : Les premières confusions sont apparues vers ses 75 ans, mais nous les avons attribuées au
    • Son importante déficience auditive : Lorsqu’elle répondait « à côté de la plaque » , on pouvait raisonnablement penser que c’était dû à sa mauvaise audition.
    • Un déménagement à 80 ans : Ce déménagement a fortement perturbé maman, mais n’est-il pas normal d’être perturbé quand on quitte une maison qu’on a occupée pendant 50 ans ?
    • Des troubles physiques : Maman souffrait de douleurs articulaires et dorsales, Elle se tenait penchée en avant. Pendant un temps au moins, nous avons pensé que ses chutes à répétition étaient la conséquence de ses problèmes orthopédiques, connus de longue date.
    • Une tendance à la déprime : Maman était d’un tempérament plutôt pessimiste et vivait mal le fait de perdre progressivement son autonomie du fait de ses problèmes auditifs et orthopédiques.
    • Elle voyait régulièrement son médecin généraliste, qui n’a jamais évoqué la possibilité d’une démence. Ce n’est qu’après coup que nous avons compris qu’il ne connaissait pas la MCL.
    • Avec la MRS nous nous sommes rapidement sentis écartés des décisions concernant ses soins. Le dialogue avec l’équipe soignante était parfois difficile, et nous avons dû nous-mêmes proposer certaines actions, comme l’instauration des soins palliatifs.
    • Je n’avais pas de repères, pas de “mode d’emploi” pour comprendre ce que vivait ma maman. Je me suis souvent demandé ce qu’elle percevait de son état.

    La prise en charge de ma maman aurait pu être beaucoup mieux adaptée si le corps médical et paramédical avait été mieux formé et sensibilisé à la MCL.


    Fondation Recherche Alzheimer. Pr. Wim ANNAERT (VIB-KU Leuven)

    Les maladies neurodégénératives telles que la démence à corps de Lewy et la maladie de Parkinson présentent des mécanismes biologiques communs.

    L’un des éléments clés identifiés récemment : des mutations dans le gène VPS13C, observées chez des patients atteints de ces pathologies. Ce gène semble jouer un rôle central dans leur développement.

    Mais que fait exactement VPS13C ? Il participe au transport de lipides – essentiels au bon fonctionnement cellulaire – entre deux structures internes majeures : le réticulum endoplasmique et les lysosomes, les « usines de recyclage » de nos cellules. Ce transport est crucial pour maintenir l’équilibre cellulaire, ou homéostasie.

    Dans son étude, le professeur Wim Annaert et son équipe vont s’attaquer à une question fondamentale : comment l’absence ou les mutations de VPS13C affectent – elles le fonctionnement des cellules cérébrales ?

    Pour y répondre, ils créeront en laboratoire des cellules souches porteuses de mutations spécifiques ou complètement dépourvues du gène. Ces cellules seront ensuite différenciées en deux types majeurs :
    • Les neurones, responsables de la transmission des signaux dans le cerveau.
    • Les microglies, les cellules immunitaires du système nerveux central.

    Grâce à des techniques d’imagerie avancées et d’analyses cellulaires sophistiquées, l’équipe examinera :
    • Chez les neurones : la communication intercellulaire et la capacité des lysosomes à éliminer les déchets.
    • Chez les microglies : la réaction aux agrégats toxiques et les réponses inflammatoires qu’elles déclenchent.

    L’objectif ultime ?

    Mieux comprendre les mécanismes pathologiques à l’œuvre pour, à terme, ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques contre la démence à corps de Lewy et freiner la progression de cette maladie dévastatrice.

    📹 Dans la vidéo ci-jointe, le Pr. Annaert vous présente lui-même les objectifs de sa recherche.

    Notre Comité scientifique

    Notre Comité Scientifique L’ASBL Lewy.be est soutenue par son Comité Scientifique, représenté par :

    Dr. Kurt Segers (Président du Comité Scientifique)
    Le Dr Kurt Segers est neurologue spécialisé dans les troubles neurodégénératifs au CHU Brugmann de Bruxelles et est Chef de clinique à la Clinique de la Mémoire . En 2020 il a publié le premier ouvrage francophone sur la maladie à corps de Lewy: « La démence oubliée, Comprendre la maladie à corps de Lewy ». Ce livre vise à fournir des informations compréhensibles mais médicalement et scientifiquement fondées sur la maladie à corps de Lewy .
    Pr.
    Pr. Frédéric Blanc est professeur de Médecine, gériatre et neurologue.
    Il coordonne le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche et l’Unité Cognitivo-comportementale des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Il est le responsable adjoint de l’équipe IMIS du laboratoire ICube (CNRS et Université de Strasbourg). Sa recherche est centrée sur la maladie à corps de Lewy et en particulier les bases neuronales de cette maladie ainsi que les traitements visant à améliorer la qualité de vie des patients.
    Il est l’auteur du livre « la Maladie à corps de Lewy, savoir et comprendre pour mieux soigner » qui vise à aider chacun et chacune à trouver des réponses à ses interrogations, à sa soif de connaissance.
    Pr. Claire Paquet est neurologue, neuropathologiste et neuroscientifique à l’hôpital Lariboisière Fernand-Widal.
    Elle dirige le Centre de Neurologie Cognitive dans l’enceinte duquel elle a créé l’« Unité Maladie à Corps de Lewy ». Sa recherche clinique et sa recherche fondamentale sont centrées sur la découverte de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles cibles thérapeutiques dans les maladies neurodégénératives et particulièrement dans la maladie à corps de Lewy.
    Pr. Bernard Hanseeuw, se partage entre les soins aux patients et la recherche fondamentale. Il est professeur de neurologie à l’Institut des neurosciences de l’UCLouvain (Louvain Aging Brain lab) et neurologue, chef de clinique associé à la clinique de la mémoire des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles. Il est président de la société belge de neurologie (BNS) et secrétaire du conseil belge de la démence (BeDeCo). Ses travaux de recherche portent principalement sur l’imagerie et le développement de nouveaux biomarqueurs pour le diagnostic, le pronostic et l’évaluation de nouveaux traitements pour les maladies neurodégénératives ».
    Pr. Dr. Sebastiaan Engelborghs est neurologue et médecin en réadaptation neurologique, spécialisé dans les maladies neurodégénératives du cerveau qui conduisent à la démence. Il est professeur titulaire de neurologie à la VUB, chef du département de neurologie à l’UZ Bruxelles et président du groupe de recherche NEUR. Il est également co-fondateur de la clinique transdisciplinaire de la mémoire de l’UZ Bruxelles, Bru-BRAIN.
    Dr. Florence Benoit est gériatre au CHU Brugmann
    Dr. Cédric Van Moorsel est psychogériatre au CHU Brugmann.

    Notre Equipe

    L’ASBL Lewy.be est née de la volonté de plusieurs aidants-proches, marqués par l’errance diagnostique et par des prises en charge inadaptées de leur proche. Forts de leurs expériences douloureuses, ils s’engagent aujourd’hui pour que plus aucune famille confrontée à la maladie à corps de Lewy (MCL) ne vive les mêmes difficultés. Leur objectif : oeuvrer à un diagnostic précoce et un accompagnement médical adéquat. Nos motivations :

    • Prévenir l’errance médicale des familles touchées par la MCL.
    • Sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et les structures de soins aux spécificités de la MCL pour une aide adaptée dès les premiers signes.
    • Mettre nos compétences au service des malades et de leurs proches via des groupes d’échange et de soutien.
    • Interpeller les pouvoirs publics pour obtenir un meilleur remboursement des traitements coûteux et des aides financières adaptées.
    • Soutenir la recherche.
    Marie-Pierre CORNELIS, présidente, administratrice, bénévole
    pharmacienne
    Co-animatrice des groupes de parole
    Karine TIBERGHIEN, administratrice, bénévole
    psychologue
    Gestion des projets de sensibilisation, groupes d’échanges d’expérience et de parole
    Chantal KEMPENAERS, bénévole
    psychologue, psychothérapeute, instructeur de méditation de pleine conscience
    Représentation à l’international
    Michel VAN HOVE, administrateur, bénévole, trésorier et secrétaire

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