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Les hallucinations, en particulier visuelles, sont un symptôme central de la MCL.

👁️ Les hallucinations dans la MCL : un signe clé… mais pas toujours présent

🔊 Auditives : entendre des voix, des bruits
👃 Olfactives : sentir des odeurs inexistantes
Tactiles : ressentir un contact ou une pression
🧠 On parle d’hallucinations unimodales : elles touchent un seul sens à la fois.

😵 Une expérience étrange… parfois bien vécue

🧠 Ces hallucinations sont d’origine neurologique, pas psychiatrique !

Elles peuvent provoquer :

😨 Anxiété
😱 Peur
🛡️ Comportements défensifs ou agressifs


Mais parfois aussi :

😐 Être neutres
😊 Ou même agréables

⚠️ Ce syndrome est encore méconnu, même dans le monde médical, ce qui explique que certaines personnes soient orientées vers des services psychiatriques, alors qu’elles n’ont pas de trouble psychique. Environ 1 % des malades atteints de SCB sont hospitalisés à tort pour cette raison.

🧭 En résumé

Les hallucinations sont fréquentes dans la MCL, mais pas systématiques
🧠 Ce sont des manifestations neurologiques, pas psychiatriques
🧍‍♂️ Le malade peut parfois en parler, ou au contraire les cacher
💬 L’entourage a un rôle essentiel pour rassurer, accompagner, comprendre
💊 Le traitement n’est envisagé que si les hallucinations deviennent gênantes ou dangereuses

Dans la MCL, les fluctuations sont très fréquentes et constituent l’un des signes distinctifs de la maladie.

Elles se marquent par des changements imprévisibles dans la concentration, l’attention, la vigilance et l’éveil.

Le malade passe par des moments où il est alerte, mène des activités cognitives normales puis passe à un moment « off ». Il peut alors avoir un « regard dans le vide » pendant une longue période, être somnolent, confus, avoir un langage difficilement compréhensible… Ces changements peuvent se faire d’un jour à l’autre ou même d’une minute à l’autre.

🔍 Comment se manifestent ces fluctuations ?




Les fluctuations cognitives et de vigilance sont des signes caractéristiques de la Maladie à Corps de Lewy (MCL). Il est crucial que les proches et les soignants soient attentifs et prennent des notes détaillées sur l’évolution de l’état du malade. Ces fluctuations méritent une attention particulière pour ajuster le suivi médical et améliorer la qualité de vie du malade. Le malade n’étant pas conscient de ces fluctuations ne les relèvera pas et pourra même s’opposer aux constats des proches.


Communiquer avec le malade

1. Appuyez – vous sur ce que vous connaissez de la personne
Utilisez ses goûts, centres d’intérêt ou habitudes pour lui proposer des sujets de conversation ou des activités qu’elle pourrait apprécier.
Mettez l’accent sur ce qu’elle peut encore faire, afin de valoriser ses capacités et maintenir son autonomie.
Lorsqu’un choix est nécessaire, limitez les options et proposez – lui celles qui sont en accord avec ses préférences connues.

2. Réduisez les distractions
Repérez et limitez les sources de distraction visuelle ou sonore dans l’environnement.
• Vérifiez s’il existe des troubles de la vue ou de l’ouïe, et adaptez votre manière de communiquer en conséquence.

• Établissez un contact visuel pour mieux capter son attention et faciliter l’échange.

3. Placez-vous face à la personne
• Ne lui parlez pas de dos ou depuis une position où elle ne peut pas vous voir.
• Parlez lentement, clairement, en utilisant des phrases simples et courtes.
• Accompagnez vos paroles de gestes ou de démonstrations pour renforcer la compréhension.

4. Faites preuve de flexibilité
• Les capacités de la personne peuvent varier d’un jour à l’autre. Commencez chaque échange en observant son état du moment.
• Soyez attentif à son langage corporel ou à tout changement de comportement pouvant indiquer un inconfort ou une émotion.

Si la communication verbale devient difficile, utilisez d’autres canaux sensoriels : le toucher, le regard, une odeur familière, une musique douce…

5. Restez dans une posture positive
• Soyez attentif au ton de votre voix et à votre attitude corporelle. Ce que vous exprimez non verbalement est souvent plus important que les mots.
• Plutôt que de corriger, accueillez ce qui est dit et encouragez autant que possible.
• Si vous vous sentez dépassé(e), accordez-vous une pause, respirez profondément et n’hésitez pas à demander de l’aide.

👉 Prenez soin de vous aussi ! L’accompagnement d’une personne malade demande de l’énergie : vous avez le droit de vous ménager et de demander du soutien.

Le syndrome parkinsonien (troubles moteurs)

Au fil de l’évolution de la maladie, la majorité des personnes atteintes de MCL développent des symptômes moteurs similaires à ceux observés dans la maladie de Parkinson. Ces signes, regroupés sous le terme de syndrome parkinsonien, incluent notamment :

  • Des tremblements (plus rares et moins marqués que dans la maladie de Parkinson)
  • Une hypokinésie (ralentissement et réduction des mouvements)
  • Une rigidité musculaire, souvent discrète.



MCL vs maladie de Parkinson : des différences notables
• Les tremblements sont moins fréquents et souvent absents au repos.
• Le tableau moteur est généralement plus symétrique : par exemple, la raideur ou la lenteur touche les deux côtés du corps de manière plus équilibrée que dans la maladie de Parkinson, où les symptômes sont souvent asymétriques au début.
Hypokinésie faciale et troubles associés
L’hypokinésie ne touche pas uniquement les membres : elle affecte aussi le visage, rendant les expressions plus figées. Le malade cligne moins des yeux, ce qui peut donner l’impression d’un retrait émotionnel ou d’une dépression.
Ce ralentissement facial entraîne :
• Une réduction de la déglutition (hypersalivation),
• Des difficultés d’élocution (voix faible, articulation moins claire),
• Une moins bonne intelligibilité lors des échanges verbaux.
Troubles de la marche et risque de chutes
La démarche devient hésitante, avec des petits pas et une perte de fluidité dans les mouvements. Les risques de chute sont accrus, en particulier dans les situations nécessitant une double tâche (par exemple : marcher tout en parlant ou en répondant à une question).
Les facteurs qui aggravent ces risques :
• Les troubles de la vision,
• Les fluctuations attentionnelles,
• L’hypotension orthostatique (chute de tension en position debout).
Après une chute, la peur de tomber peut entraîner un repli sur soi, une réduction des déplacements et donc un déconditionnement musculaire, ce qui alimente un cercle vicieux de perte d’autonomie.
Accompagnement et prévention
Les interventions des kinésithérapeutes et ergothérapeutes sont fondamentales pour :
• Prévenir les chutes,
• Maintenir la mobilité et l’équilibre,
• Adapter l’environnement de vie pour sécuriser les déplacements,
• Prolonger l’autonomie et retarder l’entrée en institution.
Dans la relation : laisser le temps, éviter de presser, ne pas distraire, aider mais ne pas se substituer.
⚠️ Attention aux neuroleptiques : Certains médicaments antipsychotiques peuvent induire ou aggraver un syndrome parkinsonien chez les personnes atteintes de MCL. Leur utilisation doit être strictement encadrée.

L’anxiété ne fait pas partie des critères diagnostiques de la MCL mais c’est un symptôme très prononcé et invalidant.

L’anxiété et les angoisses se rencontrent au stade précoce de la MCL (plus précoce que pour les personnes atteintes d’Alzheimer) et peuvent arriver déjà quelques années avant le diagnostic, et être très invalidants, souvent (mais pas toujours) sans raison claire. Le Dr. Segers invite à penser à la MCL si cette anxiété était tellement importante qu’elle a nécessité une intervention médicale (consultation psychologue ou psychiatre, passages aux urgences…)

L’anxiété a tendance à diminuer avec le temps (elle a tendance à augmenter dans la maladie d’Alzheimer).

L’anxiété peut apparaître lorsqu’une personne atteinte de MCL est sortie de sa routine habituelle ou exposée à des situations imprévues. Elle peut se traduire par de l’agitation, des troubles du sommeil, de l’irritabilité ou une grande inquiétude.

🧩 Stratégies pour apaiser l’anxiété

  • Laisser l’expression de l’émotion et écouter.
  • Si possible laisser le malade gérer l’anxiété en déambulant, en répétant des gestes.

Structurer le quotidien :

  • Instaurer une routine stable et prévisible (heures fixes pour les repas, le lever, les activités).

Anticiper sans inquiéter :

  • Préparer la personne à des changements prévus, mais ne pas les annoncer trop tôt (éviter les anticipations anxieuses liées à une visite médicale, un déplacement…).

Prévoir des transitions douces :

  • Accompagner les modifications avec calme, en expliquant brièvement la situation juste avant qu’elle ait lieu.

Valoriser les réussites et les activités plaisantes.

🌿 Approches douces et naturelles

Aromathérapie :

  • L’usage de la lavande (diffusion, bain, massage) peut avoir un effet apaisant.

💊 Et si cela ne suffit pas ?

Traitements médicamenteux

  • Ils doivent être envisagés uniquement sous supervision médicale, en fonction des symptômes et de leur intensité.

👉 Référez-vous aux recommandations du Dr Segers (p. 100) pour un encadrement thérapeutique approprié.

Source : Dr Kurt Segers, La démence oubliée – Comprendre la maladie à corps de Lewy, Politea, p. 99-102.

Les defis

La MCL : une maladie neuroévolutive complexe parce qu’elle touche plusieurs zones du cerveau.

Elle est causée par la présence et l’accumulation de dépôts anormaux d’une protéine de conformation anormale appelée alpha-synucléine, qui perturbent le bon fonctionnement des cellules nerveuses et cause une souffrance cérébrale.

Les symptômes varient d’un patient à l’autre, selon les régions du cerveau atteintes.

La MCL partage certaines caractéristiques avec la maladie de Parkinson, notamment la présence des mêmes dépôts, appelés corps de Lewy.

Une maladie neuroévolutive encore méconnue

Une reconnaissance clinique tardive

Les corps de Lewy, ces dépôts anormaux de protéines dans le cerveau, ont été découverts dès 1912. Cependant, il a fallu attendre les années 1980-1990 pour que leur lien avec une maladie spécifique soit clairement établi.

Ce sont des équipes japonaises et occidentales qui ont, à cette époque, défini pour la première fois la « démence à corps de Lewy » comme une entité clinique distincte, bien qu’elle partage des points communs avec la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.

Une maladie encore trop souvent sous-estimée

Malgré cette reconnaissance relativement récente (il y a un peu plus de 40 ans), la MCL reste encore largement méconnue, même parmi les professionnels de santé.
Cette méconnaissance contribue directement à un diagnostic tardif ou erroné, et donc à une prise en charge inadaptée pour de nombreux malades.

👉 Rendre cette maladie plus visible est donc un enjeu majeur de santé publique, pour permettre un repérage plus précoce, une meilleure orientation des patients, et un soutien plus adapté aux aidants.

Une maladie aux multiples visages

La MCL se manifeste par un ensemble de symptômes variés qui peuvent évoluer dans le temps et différer d’une personne à l’autre. Elle touche à la fois les fonctions cognitives, les capacités motrices, le comportement, et certaines fonctions corporelles automatiques.

Parmi les signes les plus fréquents, on retrouve :
• Des troubles cognitifs : difficulté à réfléchir, à raisonner ou à se concentrer,
• Des fluctuations mentales : moments d’alerte alternant avec des phases de confusion ou d’absence,
• Des hallucinations, le plus souvent visuelles,
• Des délires ou idées fausses persistantes,
• Des troubles du sommeil, notamment des comportements nocturnes agités en lien avec un sommeil paradoxal perturbé,
• Des symptômes moteurs : rigidité, lenteur des mouvements, tremblements,
• De la désorientation dans le temps ou l’espace,
• De l’anxiété,
• Une constipation persistante,
• Des troubles urinaires, souvent précoces…

⚠️Des symptômes souvent trompeurs

Les premiers signes de la MCL sont souvent confondus avec ceux d’autres maladies comme la dépression ou la bipolarité voir la schizophrénie, la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Cette confusion est fréquente car les manifestations initiales peuvent être subtiles et non spécifiques.

Cette confusion peut mener à des erreurs thérapeutiques graves : en particulier, l’usage de neuroleptiques (médicaments antipsychotiques) est hautement risqué dans le cadre de la MCL, car il peut aggraver les symptômes moteurs et cognitifs, voire entraîner des effets secondaires potentiellement mortels.

Une maladie difficile à vivre

La MCL est une expérience éprouvante à la fois pour la personne malade et son entourage. Les symptômes sont multiples, instables et parfois déconcertants, ce qui peut rendre le diagnostic tardif et la prise en charge compliquée.

👉 Mais en comprenant mieux la maladie, en reconnaissant ses signes précoces et en s’appuyant sur les bons professionnels, il est possible d’améliorer la qualité de vie du malade et de soutenir efficacement les aidants.

Une maladie particulièrement déstabilisante

A tous ces symptômes s’ajoute une caractéristique déroutante : les fluctuations de la MCL.

Les jours — et même les heures — ne se ressemblent pas. Une personne peut passer en quelques heures d’un état apparemment normal à une confusion marquée, puis revenir à un meilleur état, parfois de manière inattendue, ce qui désoriente souvent les proches.

👉 Reconnaître ces changements rapides et imprévisibles est essentiel pour mieux adapter l’accompagnement, limiter les malentendus, et offrir au malade un environnement aussi sécurisant et compréhensif que possible.

Une expérience douloureuse

La MCL confronte le malade à une réalité particulièrement difficile : il perçoit peu à peu la perte de contrôle sur sa vie, tout en gardant, dans bien des cas, une lucidité partielle sur la dégradation de son état.
Cette conscience intermittente de ses difficultés peut provoquer angoisse, frustration ou tristesse. De leur côté, les proches assistent impuissants à cette évolution, souvent déstabilisés par les hauts et les bas de la maladie, sans toujours savoir comment aider ni comment réagir.

👉 Face à cette incertitude permanente, un accompagnement bienveillant et informé est essentiel, autant pour la personne atteinte que pour ceux qui l’entourent.

Quel traitement ?

À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif pour la MCL. La prise en charge repose sur le traitement des symptômes.

Une approche pluridisciplinaire (médecin, kiné, ergothérapeute, orthophoniste, psychologue…) est essentielle pour accompagner le malade dans l’évolution de sa maladie.

Les traitements

Actuellement il n’y a pas de médicament curatif permettant de guérir de la MCL. Néanmoins certains traitements peuvent soulager les symptômes. Comme ces symptômes varient d’une personne à l’autre et au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, le traitement variera aussi.
La première chose à faire est de trouver un neurologue ou un médecin qui connait bien la MCL. Celui-ci planifiera des rendez-vous réguliers, l’occasion de faire état de l’évolution, répondre à vos questions et adapter le traitement en fonction des besoins et des symptômes les plus envahissants pour le malade (et les proches directs).
En préparation de chaque rendez-vous médical, voici plusieurs recommandations :

  • faites la liste complète et précise des médicaments que le malade prend (nom, posologie, dosage,…) et apportez-la lors du rendez-vous. Cela vaut aussi pour les hospitalisations ou prises en charge aux urgences
  • observez et documentez soigneusement les effets des médicaments
  • entre chaque rendez-vous médical, tenez un « carnet de bord » de l’expérience du quotidien : par ex. chutes, perturbations liées au sommeil vécues (nombre de levers nocturnes, temps de somnolence diurne) …

Partagez la liste des médicaments et les informations rassemblées avec le médecin. Profitez-en pour vous informer sur l’évolution possible de la maladie, ce qui vous permettra de mieux reconnaître les symptômes et de vous y préparer.

Quelques points d’attention :

Seul le neurologue ou le médecin traitant qui connaît la MCL est apte à prescrire les médicament appropriés : Jamais d’automédication ! Consultez le neurologue avant toute modification de traitement et respectez strictement la prescription médicale (ex : dosage)

Le malade présente une hypersensibilité aux neuroleptiques qui risquent d’aggraver les symptômes de la maladie (sédation, confusion, chutes, syndrome parkinsonien). Les neuroleptiques, et en particulier les neuroleptiques de première génération sont à proscrire !

🧠 Prendre soin d’une personne atteinte de MCL : les clés au quotidien

La Maladie à Corps de Lewy (MCL) s’accompagne de nombreux défis physiques, cognitifs et émotionnels.


😔 Dépression et anxiété chronique : Prudence avec les benzodiazépines !
Utilisées pour leur action anxiolytique, les benzodiazépines peuvent provoquer brutalement une perte cognitive, des hallucinations et rendre paradoxalement plus anxieux.

💊 Traitements médicamenteux :
✔️ SSRI (ex. : Sertraline),
Prégabaline

💡 Approches non médicamenteuses :
🧑‍⚕️ Psychothérapie individuelle : pour aider à surmonter angoisses et pertes de motivation
🎨 Thérapies d’expression : art-thérapie, musicothérapie, aromathérapie, balnéothérapie…
🗣️ Groupes de parole : pour retrouver un sentiment de soutien
❤️ Présence empathique : l’attention bienveillante des proches est essentielle

📌 Conseils pratiques :
🔄 Soyez patient : laissez le temps au malade de s’exprimer
🧩 Aidez à retrouver le fil : contexte, indices visuels ou verbaux
🗯️ Si la conversation devient tendue, utilisez la technique du coq à l’âne pour détourner l’attention
🧭 Privilégiez les consignes simples et uniques, une tâche à la fois
🪑 Créez des routines visuelles (ex : toujours poser lunettes au même endroit)
👁️‍🗨️ Simplifiez l’environnement : peu encombré, contrastes de couleur pour se repérer
🚶‍♀️ Travaillez la parole dans le plaisir (balades, observations…)


👁️ Hallucinations

💊 Traitements médicamenteux :
🚫 Pas de traitement si les hallucinations ne sont pas envahissantes
🧠 Rivastigmine ou Donépézil : en cas de troubles cognitifs avec hallucinations
⚠️ Clozapine : uniquement en cas d’agitation ou délire sévère

💡 Mesures utiles :
☀️ Bonne luminosité dans toutes les pièces
👓 Adapter la vue : lunettes correctrices si besoin
🖼️ Supprimer les objets ambigus : miroirs, vêtements posés sur chaises…


🧍 Mobilité, syndrome parkinsonien et risque de chute

💊 Médicament :
⚠️ Levodopa (Prolopa) – à petite dose uniquement (risques : hypotension orthostatique, hallucinations aggravées)

💡 Prévention :
🧘 Kinésithérapie : lutte contre la rigidité, apprend à prévenir et gérer les chutes
👟 Activité physique adaptée : marche douce, danse, jeux de ballon…
🛒 Rollator pour sécuriser les déplacements
🧑‍🍳 Encouragez l’autonomie : couper les légumes, s’habiller, se brosser les dents…
🍽️ Maintien de la masse musculaire : alimentation équilibrée + compléments protéinés si besoin
🏠 Aménagement du domicile avec un ergothérapeute :
➡️ Supprimer les tapis, installer rampes, tapis antidérapants, guides lumineux…
📞 Contactez votre mutuelle ou service social pour bénéficier de ce service gratuitement


🌙 Troubles du sommeil paradoxal

💊 Médicaments :
🌿 Mélatonine (parfois à forte dose)
💤 Clonazépam, prescrit progressivement (sédation)

💡 Conseils sommeil :
🔄 Maintenir un rythme régulier : coucher/lever à heure fixe
📖 Instaurer un rituel apaisant (lecture, lumière tamisée…),diminution à l’exposition lumineuse progressive le soir
🚶‍♂️ Activité physique et sociale en journée
💡 Exposition à la lumière du matin (30 min) → favorise l’endormissement
🌞 Luminothérapie possible si pas de contre indication et bien tolérée


🚽 Constipation

💊 Traitement :
✔️ Lactulose, si besoin

💡 Conseils nutrition :
🥬 Manger des aliments riches en fibres : légumes, pruneaux, fruits secs (dates)…
🫒 Utiliser de l’huile d’olive
💧 Boire 1,5 L d’eau par jour minimum
🚶 Bouger régulièrement si possible (marche, exercices doux…)


⚠️ Fausse route & risque de pneumonie : La MCL amène des difficultés à déglutir et avaler. Des fausse routes de plus en plus fréquentes peuvent générer des pneumonies à répétition

Pas de médicament, mais des précautions essentielles :

🍹 Boissons :
✅ Épaissies (eau gélifiée, Nutilis…)
🥶 Servies froides ou chaudes (évitez le tiède)
🚫 Évitez de boire pendant ou juste après les repas, mais plutôt avant et en dehors du repas

🍲 Alimentation :
🥣 Textures douces et homogènes (purées, potages épais, yaourts)
🚫 Supprimer les petits morceaux (riz, petits pois…)
😋 Soigner le goût pour stimuler l’appétit

📌 Pendant les repas :
🧘 Environnement calme : sans distractions visuelles/sonores
🪑 Position assise, tête légèrement inclinée vers l’avant
🥤 Utilisez un verre à encoche nasale si besoin
🗣️ Faites appel à un orthophoniste ou logopède pour guider les bonnes pratiques
📣 Informez tous les intervenants à domicile des risques de fausses routes


🤝 En résumé

Combiner traitements et accompagnement personnalisé
Favoriser l’autonomie sans forcer
Adapter l’environnement pour plus de sécurité
Prendre soin du corps… et de l’esprit


👨‍👩‍👧 Vous êtes aidant ? N’hésitez pas à demander de l’aide. Des professionnels, des groupes de soutien ou des services sociaux peuvent vous accompagner. Vous n’êtes pas seul.

La liste des symptômes repris dans cette fiche informative est loin d’être exhaustive.
Les informations médicamenteuses sont inspirées du travail du Dr Frédéric Blanc (Hôpital de Strasbourg, en France).

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